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Très bonne nouvelle pour la biodiversité ... (Source : France 3 Nouvelle Aquitaine)


Un castor repéré sur les bords de la Nive au Pays Basque plus de 300 ans après la disparition de l'espèce dans la région

Le castor a pu être filmé en pleine action par un piège photographique installé par les agents de l'Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage / © ONCFS
Des troncs d'arbres coupés, taillés en biseau, des écorces de branches rongées près de cours d'eau... il y a des traces qui ne trompent pas.
Bertrand Couillens était en vacances au Pays Basque quand il a découvert ces indices assez frappants pour le naturaliste qu'il est.
"On voit bien la trace des dents. A la taille, on sait que ce n'est pas un jeune. C'est un individu à priori adulte" nous fait-il remarquer en nous emmenant sur les lieux de sa découverte, dans le secteur d'Ustaritz.
Son témoignage, en février 2018, a poussé les agents de l'Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage à pousser plus loin les investigations. Avec des expertises d'abord, puis la mise en place de 
pièges photographiques en fin d'année.
 
Un castor en pleine action
C'est avec beaucoup d'émotion qu'ils ont découvert les premières images d'un castor en pleine action début janvier.
On distingue très clairement 
le rongeur transporter des branches, peut-être pour construire sa hutte ou faire des réserves pour l'hiver.
Un castor a été filmé en pleine action par un piège photographique mis en place par les agents de l'ONCFS des Pyrénées-Atlantiques. L'espèce avait disparu de la région depuis plus de 3 siècles.
"Le plus marquant c'est sa queue plate qui fait 13 à 16cm, bien reconnaissable, on ne peut pas la confondre avec d'autres espèces"assure Laurent Erguy, un des agents de l'ONCSF des Pyrénées-Atlantiques.
Le castor, qui évolue en partie dans l'eau, a en effet une 
queue en forme de palette, très large et écailleuse. Il possède des orteils palmés, de longues incisives et une fourrure brun foncé à gris noir.
C'est en grande partie à cause de cette précieuse fourrure que l'espèce a disparu du Pays Basque il y a plus de trois cents ans. Victime de la chasse.

Restera t-il dans la région ?
Ce castor, le seul identifié pour l'instant, pourrait être issu du groupe réintroduit en 2003 dans le bassin de l'Ebre dans le nord de l'Espagne.
Sachant que les jeunes quittent le groupe à deux ans, parcourant jusqu'à 100 kilomètres, il aurait pu avoir l'idée de s'installer dans ce 
secteur très favorable à son espèce. Entouré d'eau et d'arbres qu'il apprécie, en l'occurrence des saules et des peupliers.
"
Quelque soit l'origine de ce castor, il reste une espèce protégée" prévient Laurent Erguy. Pas question de le déranger. "C'est un acte non seulement condamnable mais aussi préjudiciable à l'espèce".
Le
 chasser constitue un délit avec de lourdes condamnations à la clef (jusqu'à 150 000 euros d'amende et deux ans de prison).
L'ONCFS va poursuivre ses observations et sa surveillance du rongeur. Le castor vit 7 à 8 ans en moyenne. Il s'installe dans des terriers ou des huttes qu'il construit lui-même à l'aide de branchages, au-dessus de cours d'eau pour avoir des entrées immergées.



Source : France 3 Nouvelle Aquitaine.

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